Culture et tradition
Dans le monde entier, les différentes cultures pratiquent des sports ou des jeux qui les définissent en tant que peuple et qui, d’une certaine façon, modèlent leur caractère. Il y a même des zones qui ont assimilé dans leur identité collective et leur tradition des sports qui, à l’origine ne leur étaient pas propres. C’est le cas du rugby en Nouvelle Zélande, du baseball dans les pays d’Amérique Centrale ou du ping-pong en Chine, où ils sont devenus des « sports nationaux ».
Il n’est pas facile de trouver un sport avec un niveau de tradition et d’enracinement dans l’esprit populaire et rural aussi marqué que notre jeu de balle, la PELOTE BASQUE. C’est en effet sous ce nom qu’il est connu au Pays Basque, où son exercice a été préservé et où sa forme contemporaine de le concevoir et le pratiquer s’est modelée. Il s’est ensuite étendu dans les régions voisines, ainsi que dans de nombreuses régions du monde, et a même participé en tant que sport invité aux Jeux Olympiques de Paris 1924 ou Barcelone 1992 en passant par Mexico 1968.
Différentes modalités du jeu de la pelote basque
Il existe différentes modalités de pelote basque et un nombre important de spécialités qui enrichissent la discipline, et elles se développent toutes dans le cadre architectural du FRONTON (ou la variante du trinquet), revendiqué également comme espace singulier et symbolique par des artistes de la taille des sculpteurs Jorge Oteiza et Néstor Basterretxea ou les cinéastes Julio Médem et Fernando Larruquet : homme-balle-outil-lieu, autant d’éléments primordiaux pour l’esthétique et la plasticité de ce sport.
Main, paleta, remonte, cesta punta, xare et autres spécialités plus minoritaires, dans des rencontres individuelles ou doubles, ont fait des matchs de pelote des évènements qui réveillent traditionnellement beaucoup d’intérêt parmi les gens des villages et les quartiers des villes de tout le Pays Basque, un lieu de rencontre pour le spectacle, les paris et l’ambiance festive.
Notre silhouette : Le pelotari
Une figurine devenue la protagoniste des frontons du Pays basque : le PELOTARI. Dans notre article on devine la rencontre du joueur avec la balle dans la spécialité qui les connecte le plus sans l’intervention d’objets : la PELOTE À MAIN NUE ; sans doute l‘image qui reflète le mieux l’essence de ce sport : l’homme (autochtone de par sa tenue) se préparant à l’impact. Et, en un clin d’œil à la sculpture d’Oteiza et son vide, l’orifice dans la silhouette qui représente la pelote/objet sur le point d’être frappée.
D’autres produits avec notre silhouette PELOTARI appliquée :
——–
Liens intéressants :
Julio Médem: La Pelota Vasca: la piel sobre la piedra: https://www.youtube.com/watch?v=Jd4rce4H_JQ
Frontons Jorge Oteiza de Azkoitia: https://www.youtube.com/watch?v=90mJ70jKdm8